ROLAND-GARROS 2025 : Gauff s’impose, Sabalenka explose : Paris à sa nouvelle reine !

6/17/2025

Samedi 7 juin 2025, à Roland-Garros, Coco Gauff, 21 ans, a renversé la numéro 1 mondiale Aryna Sabalenka en finale pour s’offrir son premier sacre parisien. Mais derrière l’exploit, la tension explose : Sabalenka craque, ses propos choquent, et la polémique enfle. Une finale sous haute tension, sur le court comme en dehors.

Une finale de rêve, un bras de fer titanesque, une championne nouvelle. Samedi 7 juin, la finale dames de Roland-Garros a offert un spectacle de 2h38 à la hauteur des attentes.
D’un côté, la Biélorusse Aryna Sabalenka, numéro 1 mondiale, ayant le service le plus fort du circuit. De l’autre, Coco Gauff, Américaine de 21 ans, numéro 2 mondiale, symbole d’un tennis moderne et explosif.
Et à l’arrivée ? Une victoire éclatante de l’Américaine : 6-7, 6-2, 6-4, qui s’offre son tout premier titre à Paris, et grave définitivement son nom parmi les grandes au palmarès de la coupe Suzanne-Lenglen.
Un premier sacre parisien pour Gauff ! Mais une défaite qui laisse un goût amer à son adversaire.

Une finale électrique

Le match débute sur un fil. Sabalenka impose son rythme, ses frappes lourdes, ses retours violents. Gauff résiste, défend, et contre-attaque. Le premier set est accroché, tendu, et remporté au tie-break par Sabalenka (7-5).
Mais Gauff ne lâche rien. Elle revient plus solide, plus calme. La deuxième manche est un festival : elle déroule son tennis, casse le tempo de Sabalenka, et l’emporte 6-2. La dynamique est renversée.
Lors du troisième set, la tension est totale. Sabalenka tente de reprendre le contrôle, mais accumule les fautes directes — 70 au total ! Gauff reste concentrée, lucide, cache ses émotions derrière son masque.
Elle prend le dessus dans les moments décisifs et conclut : 6-4.
Le court explose, Coco s’effondre. Elle est la nouvelle championne et succède à Iga Swiatek.

Sabalenka, la défaite amère

Mais l’après-match crée un fort malaise. En conférence de presse, la Biélorusse ne cache pas sa frustration :
« Je crois qu’elle a gagné non pas parce qu’elle a été incroyable, mais parce que j’ai fait trop d’erreurs. Ça fait mal. »
Elle ajoute même : « Si Swiatek m’avait battue en demi-finale, je pense qu’elle aurait gagné cette finale. »

Une déclaration qui divise. Certains y voient de la sincérité, d’autres un manque profond d’élégance.
Mais sur les réseaux sociaux, le ton monte. Sur X, anciennement Twitter, plusieurs internautes pointent une tentative de discréditer Coco Gauff, sans reconnaissance de sa performance.
Des voix s’élèvent, évoquant des sous-entendus raciaux dans les propos de Sabalenka : une rhétorique trop souvent observée lorsqu'une athlète noire triomphe, comme si sa victoire devait être attribuée aux erreurs adverses plutôt qu’à son talent.

Les accusations de racisme affluent, nourries par une série de commentaires similaires d’autres joueuses par le passé.
Ce n’est pas tant ce que Sabalenka a dit, mais ce qu’elle n’a pas dit : aucun mot sur la combativité de Gauff, aucune félicitation, aucune reconnaissance du mérite.

La polémique enfle. Certains supporters de Sabalenka évoquent la déception, l’émotion, l’impulsivité.
Mais pour beaucoup, ses propos participent à une invisibilisation subtile mais récurrente des performances des joueuses racisées.
Sabalenka, volontaire ou non, a ouvert une brèche. Gauff, elle, garde la tête haute et ne répond pas. Elle savoure, dignement.

Certes, Sabalenka, numéro 1 mondiale, a craqué. Mais tenir nerveusement, profiter des erreurs, gérer les points importants, c’est aussi gagner une finale. Gauff n’a pas volé ce titre.
Elle l’a mérité, point par point.

Paris a trouvé sa championne

À 21 ans, Coco Gauff inscrit son nom dans la légende de Roland-Garros, dix ans après le sacre de son idole Serena Williams.
Combative, lucide, brillante quand il le fallait, elle ouvre un nouveau chapitre du tennis féminin. Sabalenka reviendra plus conquérante.
Mais cette fois, c’est Gauff qui a tout pris et rien laissé. À elle la victoire.